Leïla Ka explose sur scène depuis ses premiers solos en affirmant un vrai tempérament et un style très personnel. En quintet, elle ne perd rien de sa rage et signe un hymne puissant à la sororité où les histoires s’enchaînent et les images se bousculent. Une tragi-comédie au ton enjoué et à la danse théâtrale.
Après Pode Ser, Se faire la belle et Bouffées, Leïla Ka crée sa première pièce de groupe Maldonne avec quatre autres danseuses. Une histoire de filles (de « madones ») pour traiter de l’émancipation féminine - un sujet qui lui tient à coeur - à travers un défilé de costumes et une bande-son éclectique. Sur la musique de Chostakovitch comme sur les tubes de Céline Dion ou de Serge Lama version Lara Fabian, ce sont des robes vivantes et frémissantes, des robes de vies à facettes qui « volent, brillent, craquent, tournent, traînent ou tombent ». Certaines sont trop grandes ou mal foutues, certaines trop ajustées ou floues mais toutes disent des états d’âme, des sentiments, des rêves ; toutes racontent « des moments de révolte, de pleurs, de grande euphorie ou de joie » le temps d’une valse, d’un solo ou d’un jeu de coudes à coudes.